آکادمی و موسسه علمی پژوهشی ابن سینا

نتیجه گیری در انجام پایان نامه ارشد زبان فرانسه

CONCLUSION

Ce que nous avons recherché dans ce mémoire, avec une approche analytique, c’était de montrer la réception de Hassan Honarmandi dans la traduction des Nourritures terrestres de Gide, de savoir s’il avait bien présenté cette œuvre et son auteur aux Iraniens et de voir si cette traduction avait eu des impacts sur la société littéraire d’Iran.
En effet, nous avons recouru aux théories de la réception et du polysystème. Ces deux théories, à côté de théorie d’Etkind à propos de la traduction des poèmes, présentées en détail au premier chapitre de ce mémoire, dont nous nous sommes servis au troisième chapitre pour analyser les phrases traduites par Honarmandi, constituent les outils de recherche de ce mémoire. 
Comme nous l’avons constaté en détail dans les deuxième et troisième chapitres, la vie et les pensées de Gide et de Honarmandi s’avèrent importantes pour mener à une conclusion. Suivant la théorie du polysystème (premier chapitre, p. 18), les sous-systèmes en place étant importants pour considérer une œuvre, nous avons étudié la situation politique, sociale et culturelle de l’époque de la vie de l’auteur et du traducteur afin d’en apprendre les impacts sur Les Nourritures terrestres: en ce qui concerne Gide, ce seraient la liberté d’expression établie en France, le courant naturaliste contre le romantisme et le voyage en Afrique qui amène l’auteur à écrire cette œuvre (deuxième chapitre, pp. 23-31) ; quant à Honarmandi, il devrait s’agir des politiques du régime Pahlavi et des idéologies de l’après l’Opération Ajax qui encouragent le traducteur à traduire cette œuvre (troisième chapitre, pp. 40-48). 
Pour vérifier le rôle de la réception de Honarmandi, suivant la terminologie de Jauss, dans la traduction, les analyses des proses nous ont permis de constater que Honarmandi était resté fidèle à l’auteur et au sens, qu’il avait traduit exactement le vouloir dire de l’auteur alors que dans les phrases où Gide parle de plaisir, le lecteur persan ne peut pas comprendre de quel plaisir il s’agit:
 […] d’amour ou de sommeil au bord de chaque lit. 
J’ai porté hardiment ma main sur chaque chose et me suis cru des droits sur chaque objet de mes désirs. (Et d’ailleurs, ce que nous souhaitons, Nathanaël, ce n’est point tant la possession que l’amour.) (Gide, 1897: 23)

عشقبازی یا خواب، در کنار هر بسترمن دلیرانه به سوی هر چیز دست یازیده و گمان برده ام نسبت به آنچه دلخواهم قرار می گیرد حقی دارم. (وانگهی ناتانائل، آنچه ما آرزو داریم بیشتر عشق است نه دارائی) (Gide, André; traduit par Hassan Honarmandi, 1971: 9).

Mais ce n’est pas le cas de la traduction du verset coranique et des poèmes de Hafez où le traducteur n’exprime pas le vouloir dire de Gide, en mettant directement les textes (des langues source pour Gide : arabe et persan); alors que l’auteur français, lui, y a écrit sa réception dans le but de justifier sa conception du plaisir et avancer ses idées mondaines :

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